mercredi 2 novembre 2011

8ième billet

Mon huitième billet à pour but de choisir un des 5 textes qui me sont proposés en classe, de le lire et ensuite faire un cours résumé de celui-ci.

Le texte que j'ai choisi à pour titre : L'empreinte écologique bien réelle de l'économie immatérielle. Ce texte parlera des technologiesdes l'information et de la communication.


Les technologies de l'information et de la communication ( TIC ) se généralisent dans une nombre considérable de domaines. Deux milliards de téléphones portables devraient être vendus au cours de l'année 2008 à travers le monde. Entre 1993 et 2000, le nombre d'ordinateurs personnels/habitants a augmenté de 181% dans le monde. Présentes dans les automobiles, les ordinateurs de poche, les lecteurs MP3, les distributeurs automatiques, les puces envahissent notre quotidien. Mais tout cela permet aucun déplacement pour se parler.Les TIC améliorent le service rendu par l'économie tout en réduisant les impacts écologiques de la croissance.

Quand les ordinateurs pèsent des tonnes sur l'environnment:

Comme toutes les infrastructures, les autoroutes de l'information demandent en effet à être entretenues et donc régulièrement alimentées en matériaux et en énergie.Des études démontrent que les TIC sont resposable d'à peu près de 10% de la consommation totale d'électricité.La consommation est de plus en plus indépendante du nombre d'utilisateurs, et elle ne cesse d'augmenter: les puissances et largeurs de bande croissantes sont de plus en plus énergivores. Le téléphone mobile de troisième génération est beaucoup moins sobre que le GSM, lui-même moins sobre que le fixe, à quantité de données communiquées égale.

De plus, les produits mis sur le marché finissent tôt ou tard par en sortir.Chaque année, 20 à 50 millions de tonnes de déchets d'équipements électriques et électroniques sont produits dans le monde; et leur volume augmente de 3% à  5% par an, trois fois plus vite que les déchets classiques.L'obsolescence des produits s'est en effet considérablement accélérée: par le ballet incessant des mises à jour de logiciels, chaque fois plus consommateurs en mémoire et autres ressources des machines; par l'évolution constante et régulière du matériel lui-même, qui permet aux éditeurs de logiciels de compter sur les capacités nécessaires le jour venu.
La durée de vie des ordinateurs s'est donc effondrée, passant de six ans en 1997 à deux ans en 2005. Les téléphones portables,pour leur part,ont un cycle d'usage de dix-huit mois dans les pays industrialisés,alors que leur durée de vie ''technique'' est de huit ans.Or le traitement des déchets est difficile, car la composition des produits est complexe.En moyenne, 500 millions de micro-ordinateurs contiennent 2 872 000 tonnes de plastiques, 718 000 tonnes de plomb, 1363 tonnes de cadmium, 863 tonnes de chrome, 287 tonnes de mercure, un téléphone portable contient en moyenne en 500 et 1000 composants, dont certains toxiques.

Produire un ordinateur de 24 kilos exige 240 kilos de carburants fossiles, 22 kilos de produits chimiques et 1500 litres d'eau, soit proportionnellement plus que la production d'une automobile.Il contient, en outre, 1500 à 2000 composants venus du monde entier. Au total, la production et l'infrastructure génèrent 60 à 95% de l'impact sur l'environnement. Certains services des firmes sont d'ailleurs conscients du problème, qui tentent de produire selon les règles de l'écoconception. C'est notamment le cas chez Nokia. De plus, Les clients ne cherchent guère à acheter des technologies '' vertes'', considérant en général ces labels comme des arguments commerciaux peu dignes de confiance.

La collecte des déchets, une solution partielle:

Les autorités ont ainsi choisi un objectif sur les déchets électriques et électroniques qui à pour but de parvenir à des taux de valorisation, de réutilisation et de recyclage de 50 à 80%.

Il y a aussi une seconde directive qui interdit l'utilisation de certaines substances dans les équipements électriques et électroniques : plomb, mercure,cadmium, chrome hexavalent, retardateurs de flamme PBB et PBDE, à compter de 1er Juin 2006.Mais les associations estiment que les constructeurs traînent les pieds, qu'ils peuvent faire encore beaucoup de progrès.

Sortir de la fascination technologique:

Au total, l'information progresse peu à peu vers des supports analogiques partiellement renouvelables ( comme le papier) à des supports numériques dépendant de ressources finies.

(Ordinateur écologique )

Source prise : FLIPO,Fabrice ( 2008) . L'empreinte écologique bien réelle de l'économie immatérielle. L'État du monde 2009, Montréal, La découverte / Boréal. P 229 à 233.

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